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L'homme mystérieux


En 2000, dans un petit village, portant le nom de Rivière-Saint-Jean, vivait un homme assez mystérieux, cheveux longs, grande barbe et toujours vêtu d’un grand manteau imperméable noire.

Cet homme ne sortait jamais dans la journée, mais, lorsque minuit arrivait, on pouvait l’apercevoir sortir par la descente qui menait directement à la cave de sa vieille maison toute défraichie.

L’homme ne rentrait jamais avant quatre heures du matin et chaque fois il portait un gros sac noir qui avait l’air assez pesant. Bien sûr, il pénétrait par le même endroit où il avait été aperçu un peu plus tard dans la soirée.

Nous étions le jeudi 21 décembre 2000 lorsque le téléphone sonna au poste de police de la sureté du Québec. Une femme appela pour signaler la disparition de son fils de 12 ans. Celui-ci était disparu depuis 10 heures du matin la veille, affirma-t-elle. Le policier en service prit sa déposition et fit un autoportrait d’après les informations données par la dame. L’agent en question donna rendez-vous à la dame au commissariat et lui demanda d’apporter une photo récente du jeune en question. La femme expliqua à l’agent Marcotte que son fils était à l’extérieur et jouait avec son ballon de soccer. Il portait un maillot bleu et gris avait des shorts de sport bleu et des espadrilles de soccer jaune, cheveux blonds, yeux bleus, teint pâle, mesurait environ trois pieds et demi, pesait environ 80 livres et répondait au nom de Brian.

L’interrogatoire terminé, le policier expliqua à la dame les procédures qui allait suivre et lança un avis de recherche à tous ses collègues en patrouille. L’agent Marcotte se précipita dans son auto-patrouille et se lança à la recherche du petit Brian. Le lendemain matin, toujours aucune nouvelle du petit Brian. La dame en question était assise dehors sur son balcon, le téléphone à la main impatiente de recevoir un appel de la part du sergent Marcotte lui disant qu’il l’aurait retrouvé. Après quelques minutes, la femme scruta les horizons et aperçut que son voisin qui habitait de l’autre côté de la rue, l’homme mystérieux, n’était pas chez lui. Ce qui rendit la dame perplexe, car jamais il ne sortait de chez lui le jour. Bizarre, la dame en question décida donc d’aller jeter un coup d’œil chez ce mystérieux personnage.

Lorsqu’elle traversa la rue, elle aperçut les deux grands panneaux qui servaient de porte pour pénétrer à la cave. Ils étaient ouverts, se dit-elle. Alors la femme décida donc d’entrer par infraction afin de découvrir ce qu’il cacha chez lui. Doucement, elle descendit les marches qui firent un vacarme incroyable. Arrivée à la dernière marche, elle découvrit une grande porte métallique, elle retira le loquet et pousse sur la porte qui la transporta de l’autre côté dans un grand corridor. Plongée dans l’obscurité, la femme d’empoigna donc son téléphone cellulaire et alluma la lampe torche sur celui-ci. En levant les yeux, elle distingua sur un mur des pages de journaux collés, elle décida donc de s’approcher pour décida mieux voir. Elle fut sous le choc de découvrir l’impensable! Ce qu’elle vient de découvrir la plongea dans une terreur à en glacer le sang. Elle prit panique et se précipita vers la sortie et se rendit chez elle d’un pas de course très rapide.

La femme venait de découvrir des pages de journaux, qui indiquaient les disparitions de petits enfants dans plusieurs villes. Elle agrippa son téléphone pour informer le sergent Marcotte de sa découverte, mais en décrochant le téléphone elle se mit à penser à ce qu’elle pourrait faire à la place de divulguer ces informations à la police. Alors, la dame raccrocha le téléphone et s’assit pour mieux réfléchir, après une heure à réfléchir. Elle décida donc d’y retourner, pour trouver d’autres indices potentiels pour pouvoir aider les enquêteurs à retrouver tous ces enfants ainsi que le sien.

De retour chez son voisin, elle commença tranquillement à scruter tous les avis de recherche qu’il y avait sur le mur. Dans un coin sombre, elle aperçut une autre porte, mais celle-ci était verrouillée à l’aide d’un cadenas. Pas bien loin de la porte, il y avait des boites entassées dans un coin. Soudainement, elle entendit une porte se fermer et des pas approchaient très lentement. Elle décida donc d’abandonner ses recherches et de déguerpir à la vitesse lumière.

Elle entra chez elle et vit l’homme en imperméable noir transporter un gros sac noir, mais elle aperçut aussi que le sac noir à l’air très agité.

Le lendemain matin, l’homme en question était déjà parti donc, elle se précipita dans son garage et empoigna une grande paire de pinces qui était fabriquée pour couper les cadenas.

La dame quitta le garage et se précipita chez son voisin impatient d’ouvrir la porte cadenassée pour découvrir la vérité. Elle fut terrifiée du contenu de cette pièce, trois petits garçons et quatre petites filles, les jeunes n’avaient pas plus de 12 ans. Pénétrant dans la pièce, elle découvrit que, dans un coin, quelque chose se cacha sous une toile. En retirant la toile, elle fut pétrifiée de découvrir cinq cadavres d’enfant âgés d'à peine 8 ans.

La femme s’empressa de faire sortir les enfants, mais lorsqu’elle fit irruption de la pièce, l’homme se trouvait à l’autre bout du corridor une hache à la main, il se précipita sur la femme. La femme décida donc de s’enfermer à l’intérieur de la pièce et barra la porte. Celui-ci, choqué de ne pas avoir eu le temps de l’attraper, décida de se venger sur la grande porte métallique qui les sépara. Elle s'empara de son téléphone et composa le numéro que le sergent Marcotte lui avait donné en cas d’urgence. Elle parvint à lui parler pendant trente secondes, mais la ligne fut coupée. Terrorisée, la femme scruta la pièce avec l’espoir de trouver un moyen de s’échapper. Définitivement, elle constata que l’homme a pris bien soin d’obstruer toutes les sorties afin que personne ne puisse s’échapper.

Les heures passaient et plus le temps avança plus, la femme était apeurée.

Le sergent Marcotte avait pu retracer le signal émis par le téléphone de la dame. Celui-ci se lança à sa recherche. Arrivé sur les lieux, le sergent constata qu’aucun véhicule n’était garé dans l’entrée, mais que deux portes firent ouvertes. Elles menèrent à l’intérieur de la demeure. En fouillant le premier étage, les agents retrouvèrent deux jeunes garçons jouant avec des tracteurs et de petites voitures, les agents firent sortir les jeunes et poursuivirent leurs recherches.

Arrivés au sous-sol, les agents se nommèrent afin de prévenir leur entrée en force, mais malheureusement l’homme avait disparu, laissant derrière lui des atrocités inimaginables.

L’homme en question avait réussi à traverser la porte laissant derrière lui les cadavres de la femme ainsi que ceux des enfants.

Laissant bien sûr le petit garçon disparu sans mère pour le restant de sa vie.

La morale de cette histoire est qu’il vaut mieux ne pas se mêler des affaires des autres.


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