La quête désespérée Nouvelle génération I

Un craquement retentit dans la forêt, un arbre tomba. Naslau et son fils, Leeven Oakwulf, regardèrent l’arbre s’abattre sur le sol. Dix-sept ans avaient passé depuis l’événement avec le nécromancien. Les Oakwulf s’étaient installés dans la forêt loin des regards malveillants. Ils prirent la charrette et tirèrent l’arbre jusqu’à leur maison. Un orque était devant la maison avec un nain. C’était Gra-bolg et Grimdrorn. Naslau demanda aux filles de leur préparer une chope d’hydromel. Deux minutes à peine et Liarel sortit de la maison avec une jeune fille aux cheveux blonds, c’était la fille de Naslau, Chaesla Oakwulf. Le nain demanda à Naslau s’il savait pourquoi ils étaient là. Naslau approuva tristement, il commençait à se faire tard. Les Oakwulf entrèrent dans la cave, la porte était sur le côté de la maison. Une fois dans la cave, Naslau attacha ses enfants avec des chaînes en mythril. C’était du métal vert capable de résister au feu de dragon, matériau que Gra-bolg avait amené de sa forge. L’orque attacha ensuite Naslau. Grimdrorn, Liarel et Gra-bolg sortirent de la pièce et s’assirent sous le porche. La lune se présenta, elle était rouge sang. Des hurlements de loups se firent entendre puis ensuite, des bruits de chaîne.

Au lever du jour, plus aucun bruit mis à part les oiseaux. Ils retournèrent à la cave. Les trois Oakwulf étaient habillés avec des vêtements en lambeau et agrandis. Liarel alla chercher des vêtements propres. Gra-bolg et Grimdrorn détachèrent la famille. Liarel tendit des vêtements à son mari et ses enfants. Le nain lança à Naslau : « Je suis vraiment désolé pour vous, le nécromancien n’avait pas le droit de te lancer ce sort, c’était déloyal ». Ils entrèrent dans la cuisine et s’assirent pendant que Liarel préparait son ragoût de lapin. Une fois mis à table, ils mangèrent tous très vite. Les adultes racontèrent leur aventure aux enfants, ensuite les visiteurs s’en allèrent. La nuit s’était déjà présentée. La famille Oakwulf se mit au lit.

Dans la nuit, Naslau se réveilla et regarda à côté de lui, sa femme n’y était plus. Il prit le collier sur la table de nuit, se leva et alla voir dans la chambre de Chaesla, elle n’y était plus également. Naslau était comme dans un cauchemar. Il courut jusqu’à la chambre de Leeven. Il dormait comme une bûche, Naslau le réveilla. Le collier commença à illuminer la chambre d’une couleur rouge. Quelqu’un était en danger. Les deux prirent leur jambe à leur cou et allèrent dehors en courant. Une centaine de démons étaient autour de la maison. Sa femme et sa fille étaient à genoux dans l’herbe face à eux. Un démon sortit du groupe et cria : « Ronmelf vous envoie ses salutations, il fait dire qu’il reviendra d’ici demain au crépuscule. Il vous fera souffrir toi et tous les êtres vivants ». Deux autres démons s’approchèrent et prirent les filles par les cheveux. Naslau courut vers eux, mais à moitié chemin, les deux démons lui cassèrent le cou. Leeven sortit dehors avec l’épée des éléments et courut jusqu’aux démons. Les deux derniers Oakwulf se battirent jusqu’au dernier démon. Naslau tomba à côté de sa femme et sa fille puis pleura. Leeven vint lui prendre l’épaule, puis le releva.

Les deux garçons brulèrent les corps, prirent leurs armes et leurs équipements puis partirent à la recherche de leur compagnon d’armes. Ils passèrent par la mine pour prendre le nain, ensuite à Arabor chercher Gra-bolg à sa forge. Towen se matérialisa devant eux, il expliqua par la suite qu’il avait vu le collier briller, mais qu’il n’avait pas pu venir à temps. Le groupe était de nouveau complet. Soudain, Ronmelf le mage noir apparut avec un petit groupe de démon. Naslau sentit ses paupières devenir lourdes ainsi que son corps. Il vit Grimdrorn s’effondrer puis tomba à son tour.

Il se réveilla dans une cellule sombre et humide où perchaient quelques torches dans le corridor. Un démon en armure prit l’orque et l’amena hors du cachot. Des acclamations résonnèrent dans tout le corridor. Dix minutes plus tard, d’autres acclamations et une corne de brume retentissent. Le démon ramena Gra-bolg dans sa cellule. L’orque était couvert d’un liquide vert, mélangé avec son propre sang. Gra-bolg dit à Naslau qu’il devait se préparer à survivre à cet enfer. Le lendemain, un autre démon prit Naslau et l’attira dans une petite salle où il avait droit de choisir une arme de départ. Il opta pour un équipement léger, épée et bouclier. Une grande porte à levier s’éleva. Le démon poussa Naslau dehors et referma la porte.

Il était piégé dans une arène de combat. La porte gigantesque de l’autre côté s’ouvrit tranquillement. Un énorme serpent surgit de la porte, fixa Naslau puis chargea. Naslau bloqua avec son bouclier, quand le serpent le heurta, le bouclier brisa en éclat puis les deux virevoltèrent. Un éclat de bouclier avait touché Naslau, maintenant il saignait au bras. Le serpent se tortilla puis revint à la charge. Le guerrier sauta en même temps, le serpent l’avala. L’instant d’après, il se tortillait dans le sable. Une lame sortit de son ventre puis trancha le serpent en deux. Le vainqueur sortit du serpent, puis une corne à brume se fit entendre. Un démon ramena Naslau à sa cellule.

Ronmelf entra dans le cachot avec des soldats et expliqua le but de l’arène : « Cette arène est votre prison pour m’avoir tué. Toutefois, vous pouvez me remettre dix pieds sous terre si vous parvenez à tuer encore quatre-vingt-dix-huit de mes créatures toutes aussi dangereuses les unes que les autres. Ensuite, je serai votre dernier adversaire, me tuer vous libérerait ». Il fit signe de la main et sortit avec ses fidèles. Naslau s’assit dans le coin de sa cellule et déchira un bout de sa tunique pour couper le sang qui coulait encore de son bras. Leeven lui était confiant. Depuis qu’il était jeune, Naslau lui apprenait à se battre à l’épée et au bouclier, sa mère, elle, lui apprenait à manier l’arc.

Le lendemain matin, ce fut Leeven qui alla dans la petite salle et s’équipa de deux épées. Il sortit de la salle lui-même par la grande porte. La porte adverse s’ouvrit, deux trolls en sortirent. Leeven sourit puis courut vers les trolls qui à leur tour se mirent à courir. Leeven donna un coup d’épée en sautant et atteignit le premier à l’œil droit puis le deuxième au bras gauche. Les trolls se frappèrent et un d’eux mourut sur le coup. Leeven tua le survivant avec deux coups d’épée dans le dos. La corne résonna et on entendit : « plus que quatre-vingt-seize ». Leeven fut escorté jusqu’à sa cellule. Les prisonniers se regardèrent. Naslau dit : « ils vont tous périr ». Leeven s’assit sur son lit, le visage plein de sang de troll et fit un sourire sadique.

Le lendemain matin, ce fut Leeven qui alla dans la petite salle et s’équipa de deux épées. Il sortit de la salle lui-même par la grande porte. La porte adverse s’ouvrit, deux trolls en sortirent. Leeven sourit puis courut vers les trolls qui à leur tour se mirent à courir. Leeven donna un coup d’épée en sautant et atteignit le premier à l’œil droit puis le deuxième au bras gauche. Les trolls se frappèrent et un d’eux mourut sur le coup. Leeven tua le survivant avec deux coups d’épée dans le dos. La corne résonna et on entendit : « plus que quatre-vingt-seize ». Leeven fut escorté jusqu’à sa cellule. Les prisonniers se regardèrent. Naslau dit : « ils vont tous périr ». Leeven s’assit sur son lit, le visage plein de sang de troll et fit un sourire sadique.